L’agrivoltaïsme a des impacts écologiques négatifs et nombreux, contrairement à ce que tentent de faire croire les développeurs énergétiques par une rhétorique recherchée :
- La « mer bleue » décrite par les énergéticiens est en réalité une surface stérile, inerte et réfléchissante qui perturbe les oiseaux migrateurs et brûle les insectes. Il n’y a plus de saisons, le paysage est figé !
- La présence de panneaux modifie la composition de la prairie et appauvrit le sol. Un panneau a une ombre sèche et chaude, un arbre une ombre fraiche et humide (évapotranspiration). Elle altère le phénomène de photosynthèse nécessaire à la vie du biotope.
- La centrale clôturée morcelle et réduit le territoire de la grande faune et de l’avifaune.
- Le territoire des rapaces est réduit et entraîne une prolifération des rongeurs.
- La vocation agricole est altérée avec une artificialisation qui ne dit pas son mot : 5 terrains de foot disparaissent par heure en France.
- Un parc qualifié par le producteur énergétique de « canopée solaire » ou de « volume d’air loué » enlaidit avec une métallisation du paysage. Ce dôme dégage jusqu’à 80° C.