Agrivoltaïsme : une moins-value économique pour le territoire

L’agrivoltaïsme risque d’entraîner une moins-value économique pour le territoire, empêchant un développement du Comminges rural :

  1. Affaiblissement du secteur agricole déjà fragile
  2. Absence d’emplois créés localement et de retombées économiques privées
  3. Moins-value des biens immobiliers des riverains et perte de qualité de vie
  4. Perte d’attrait et de revenus touristiques
  5. Dépréciation du futur Parc Naturel Régional Comminges Barousse Pyrénées qui verra le jour début 2026

L’agrivoltaïsme a des impacts économiques négatifs, contrairement à ce que tentent de faire croire les développeurs énergétiques par une rhétorique recherchée :

  1. La biodiversité, essentielle à la survie de la planète, et le paysage sont oubliés de l’équation économique lorsque les énergéticiens font croire que l’agrivoltaïsme est un service bon pour la transition énergétique et pour sortir des énergies fossiles.
  2. L’agriculteur perd le pilotage de sa terre gérée à distance et son revenu n’est pas garanti par la promesse de plus-value apportée par la « synergie entre production agricole et production d’énergie ».
  3. Une centrale ne valorise pas une « terre pauvre » ou une « terre inculte », car il n’y a de terre pauvre et inculte qu’une terre artificialisée, bétonnée, bitumée.
  4. Une centrale détruit en 1 an un paysage façonné sur des milliers d’années. En faisant croire qu’elle préserve des aléas climatiques, elle altère à son échelle le climat local et accentue le coût économique de la dégradation de l’environnement.
  5. L’agrivoltaïsme est un business subventionné avec des coûts cachés : fabrication, démantèlement, etc. L’accélération de la production d’« énergie propre » au nom de l’urgence climatique n’est pas aussi vertueuse qu’annoncée, notamment tant que les panneaux seront fabriqués en Chine avec du charbon et dans des conditions dégradées (pollution chimique) et dégradantes (travail forcé de plus de 570 000 Ouïghours).