Perception du paysage

En 1993, la loi sur la protection et la mise en valeur des paysages, dite loi « Paysage », est le premier texte législatif consacré au paysage du quotidien dans toutes ses dimensions, complétant l’approche jusqu’alors patrimoniale au travers des lieux spectaculaires ou emblématiques.

En 2000, la Convention européenne du Paysage définit le paysage comme une « partie de territoire, dont le caractère résulte de l’action de facteurs naturels et/ou humains et de leurs interrelations ».

En 2013, les plans de paysage créent une démarche politique et technique volontaire, destinée à définir un projet de territoire par le prisme intégrateur du paysage.

En 2016, la loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages crée les atlas de paysages à l’échelle départementale. Cet outil de connaissance caractérise les paysages, propose une vision d’avenir pour la qualité du territoire, oriente les actions et leur donne du sens.

En 2020, l’atlas des paysages de la Haute-Garonne définit 24 unités paysagères les collines du Comminges, les Petites Pyrénées… Chacune présente des caractéristiques communes et cohérentes qui marquent les perceptions (géomorphologie, éléments naturels ou bâtis, activités, perceptions que l’on en a).

En 2020, le site “Objectif paysages” du Ministère de la Transition écologique fait connaître les démarches paysagères.

Selon un sondage réalisé par le gouvernement pour le Sommet pour une montagne durable à Chamonix le 26 octobre 2023, 47 % jeunes de 20 à 30 ans vont à la montagne pour la beauté des paysages, 15% seulement pour le ski.

L’équilibre territorial modelé à travers le paysage repose sur trois missions : cultiver, valoriser, préserver, qui correspondent aux différents dimensions liées à l’agriculture, l’activité touristique et économique, et à l’environnement.